‘Citoyen du ciel et de la terre’ Numéro 2 : Satan, premier théologien de l’histoire

A toute créature humaine qui se doit d’être redevable au Créateur,
Que le Shalom de Dieu le Père le Créateur ;
de Dieu le Fils, Jésus-Christ le Rédempteur et
de Dieu le Saint-Esprit l’applicateur du salut soit notre partage.

Aujourd’hui, je voudrais m’accentuer sur la créature de Dieu que je considère comme étant le premier théologien de l’histoire de la création, la première créature à faire la théologie, à tenir un discours sur Dieu, à parler de Dieu. Mais ce fut un discours trompeur, séduisant et décevant qui a conduit nos premiers parents Adam et Eve à désobéir à Dieu.

Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ lui a donné 3 qualitatifs : voleur, meurtrier et menteur et ceci depuis le commencement. L’apôtre Jean et cousin de Jésus-Christ rapporte ses propos dans sa version de l’Évangile au huitième chapitre et au 44ème verset en ces termes : « Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père.

Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge. »

A partir du troisième chapitre du premier livre de la Bible, le livre des commencements (Genèse 3.1-6), Lucifer, avec sa ruse entra en scène en choisissant le serpent comme son instrument, le canal par lequel il va passer pour mentir, pour faire sa théologie. Eve accepta les termes du dialogue proposé par le serpent séducteur qui d’ailleurs suscita sa curiosité.

Le serpent en disant à la femme « vous ne mourrez point » (v.4), fait de Dieu un grand menteur à travers sa déclaration de Genèse 2.17 dans laquelle Dieu affirma ce qui suit : « mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras. ».

Satan fut dès lors le premier accusateur de Dieu, le premier théologien, le premier qui prononce un discours sur Dieu mais il s’agit d’un faux discours, un discours trompeur qui pousse à la convoitise, à la désobéissance.

Il s’avère donc qu’il s’agit d’une théologie négative en ce sens qu’elle ne rend pas gloire à Dieu mais au contraire, cette théologie traite Dieu de menteur et conduit les hommes faits à l’image de Dieu à la rébellion contre leur Créateur.

Le premier couple de l’histoire de l’humanité succomba à la tentation de Satan, en acceptant de manger le fruit défendu. Dès lors, le péché s’introduisit pour la première fois dans le jardin d’Éden par le péché d’Adam et d’Eve.

Et par conséquent, l’humanité se retira loin de l’Éternel et héritera pour toujours le péché originel qui fera l’objet au quatrième siècle de notre ère dans l’histoire de l’Église de grands débats théologiques entre Augustin d’Hippone et Pelage qui accentua plutôt la responsabilité de l’homme à travers le libre-arbitre que Dieu lui a conféré.

Dieu maudit le serpent ; Il punit la femme et l’homme. L’humanité est devenue persona non grata dans le jardin d’où elle fut renvoyée.

Le verset cinq de ce chapitre met en exergue la raison fondamentale de cette chute en ce sens que le serpent à fait naître dans le cœur de l’homme le désir de devenir comme Dieu. L’homme a voulu être comme Dieu. Un tel désir ne peut du reste que conduire à des catastrophes de tous genres.

Mais Dieu sait que dans le jour où vous mangerez vos yeux seront ouverts et vous serez comme Dieu connaissant le bon et le mal. Ce contraste introduit par « mais » est en rapport avec le verset 4 où Satan contredit déjà la déclaration de Dieu rapportée par Eve au verset 3.

Par ce contraste, le serpent fait sa théologie, il injecte sa proposition, sa pensée à lui en laissant croire à la femme qu’il maîtrise mieux les raisons pour lesquelles Dieu aurait menti à ceux qu’il a créé à son image.

Il voulait leur faire comprendre qu’au jour où ils goûteraient le fruit de l’arbre que Dieu aurait interdit, il se produira en eux une révolution spectaculaire, un changement naîtrait. Par son discours sur Dieu, Satan leur faire croire qu’il y a beaucoup davantage à manger le fruit défendu, à désobéir à Dieu.

Certainement avec force, patience et persuasion, Satan est arrivé à les convaincre et il a réussi son coup de faire de Dieu un menteur à travers sa théologie. Alors que Dieu avait bien mentionné pour eux la punition de la mort qui les frappera à coup sûr. Ils n’étaient pas conscients du fait que Dieu veillera sur sa Parole pour la faire accomplir.

Par leur libre-arbitre Adam et Eve ont décidé en toute responsabilité et en toute connaissance de cause de désobéir à Dieu, de rejeter les avertissements de leur Créateur et de croire à la théologie de Satan.

De manière très subtile, Satan atteint le point central de son projet : faire croire aux hommes à travers la comparaison « comme » qu’ils seront donc exactement semblables à Elohim, à Adonaï, à Dieu. En d’autres termes, il s’agit d’être tout simplement ‘Dieu’ lui-même.

L’adversaire suscita ainsi dans le cœur de l’homme la possibilité de prendre la place de Dieu et de s’asseoir sur son trône. Ce que Lucifer lui-même avait tenté et il est devenu un ange déchu. Il s’agira aussi à l’homme de procéder à l’œuvre de la création au point où l’homme sera tenter de créer l’homme à l’image de lui-même, de faire le clonage humain puisqu’il sera comme Dieu, s’il acceptait la proposition de Lucifer, Satan, le serpent vindicatif.

Ainsi dans le jardin d’Éden naît dans le cœur de l’homme, le désir et la volonté manifeste de se comparer à Dieu en toutes choses et celui de devenir Dieu. Le constat est que l’humanité a commencé par faire perdre au Jardin d’Éden la vocation première pour laquelle Dieu l’a créée.

Elle se voit capable aussi de prononcer l’expression : « Et Dieu dit », pensant ainsi que tout ce qu’elle dira aussi s’accomplira même s’il s’agit de la création de l’homme selon un concept et un procédé que l’homme inventera.

L’homme voudrait certainement qu’on parle de lui en ces termes : « Et l’homme dit : Faisons l’homme à notre image ; l’homme fabriqua l’homme à son image, à l’image de l’homme il le fabriqua » !
Avec la chute, l’humanité a perdu ses droits dans le jardin ; ce qui entraîna son départ, et ceci à cause de son désir d’être Dieu, d’être capable d’accomplir les mêmes prodiges que l’Éternel.

Ce désir d’être Dieu a toujours conduit l’homme à chercher à travers la science, à franchir la ligne rouge, à agir contre les valeurs de son Créateur.

Avec notre double citoyenneté du ciel et de la terre, nous ne devons point écouter les bourdonnements des paroles de Satan à nos oreilles. Il est donc regrettable de constater qu’au début de ce XXIe siècle, c’est la question du clonage, cette volonté manifeste de fabriquer l’homme à l’image de l’homme qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive.

Et au début de la troisième décennie, c’est l’arme biologique du coronavirus que je confesse et proclame qu’il est détrôné par Jésus-Christ qui a été manifestement l’expression de ce désir dans le cœur de l’homme d’écouter les bourdonnements de Lucifer et de croire encore en sa capacité d’être ‘Dieu’ et d’agir en lieu et place de Dieu le Créateur.

Comment comprendre que l’homme créé à l’image de Dieu peut décider que la démographie mondiale est très galopante particulièrement celle des pays d’Afrique et d’Asie et décider de réduire cette population. Car Dieu n’est pas l’auteur du Covid.

Dieu le Créateur, les Trois Personnes de la Trinité restent toujours Maître de l’Histoire pour confondre les plans de l’ennemi.

Rev. Professeur Agbèdè Afolabi Ghislain, PhD

Professeur de Théologie Holistique et de Théologie Urbaine Migratoire Africaine (TUMA)

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